Bilan du FVA 2011, une véritable fête!
Nouvelle rédigée le jeudi 24 mars 2011
Le Combat contre la langue de bois,
7e round à La Tulipe — FVA 2011
Photo: Jean-François Leblanc
Quelle merveilleuse édition du Festival Voix d’Amériques ce fut. Et nous l’avons
fêté en grand ce 10e anniversaire. Les spectacles étaient exceptionnels,
le public était au rendez-vous, l’effervescence aussi. C’est ce qui m’a fait le plus
plaisir, le sentiment que nous avons célébré ensemble, artistes, spectateurs, équipe
des Filles électriques, que nous avons célébré notre différence, notre audace, notre
envie de faire les choses autrement.
Nos deux invités d’honneur nous ont fait honneur. La flamboyante Melissa Auf der
Maur à La Tulipe a été généreuse et en connexion avec le public.
Michel
Faubert nous a fait toute une surprise en débarquant à La Sala Rossa avec
le groupe Voivod au grand complet. On a eu droit à un spectacle particulièrement
intense, un de ces moments historiques dont le FVA a le secret. Le spectacle Maison close était
délicieux et délinquant. Claude
Guerre était touchant dans sa rencontre intime avec un public restreint
mais fasciné. Nos amis new-yorkais nous ont montré leur savoir-faire
et leur expérience, et ça nous a rappelé le bon vieux temps des spectacles généreux
et juste un petit peu trop longs. Et la rencontre improbable Dans la forêt III avec
nos quatre étranges créatures était tout simplement magique.
Nous avons frappé un grand coup avec un Combat contre la langue de
bois particulièrement réussit. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que
nous ayons a refuser autant de monde même si le spectacle était présenté à La Tulipe,
une salle de 530 places!!! Nos combattants ont été brillants, les musiciens puissants
et notre animateur Stéphane
Crête tout simplement délicieusement parfait. Le Cabaret DADA Freak Show a
été le délire somptueux qu’on espérait… et j’ai survécu à mon numéro de la chaise
électrique (ouf!).
Du côté des «5 à
7» au Divan orange, on a eu droit à des fins de journées
lumineuses, entre découvertes et retrouvailles, valeurs sûres et exploration.
Mentionnons Keith Kouna et Avec pas d’casques ont fait déborder la salle, la bande de
Canailles nous a séduit le blues et le cœur.
Quant à nos fameux Shift de
nuit à Casa del Popolo, il s’agit vraiment de quelque chose d’unique à
Montréal où la formule Micro ouvert peut se révéler très casse-cou. C’est presque un
FVA dans le FVA, avec son propre public et une ambiance excitante. Notre animateur
Pascal Angelo Fioramore était irrévérencieux mais toujours très «class». On se
rappellera longtemps le groupe -O- avec sa musique
expérimentale et ses projections, et Les momies de Palerme qui nous ont obligés à
étirer au maximum la capacité de la salle au point de ne plus pouvoir fermer la porte
(oups!).
Je tiens à remercier chaleureusement et émotivement tous ceux qui ont permis de
faire de cette édition une si magnifique fête. Toute l’équipe des Filles électriques
et du FVA, nos stagiaires et bénévoles, la Sala, la Casa et le Divan orange, nos
subventionneurs et partenaires privés, les artistes bien sûr, si talentueux et
généreux, les médias qui nous ont fait une belle place et l’équipe de Karine
Cousineau Communications pour leur travail exceptionnel.
10 ans d’audace et de transgression. 10 ans de parole authentique et indocile. Je
crois que nous avons livré la marchandise et que ce slogan nous définit bien.
Et maintenant? Eh bien à tous ceux qui pensent qu’on se la coule douce en prenant
des vacances bien méritées, détrompez-vous. Nous sommes déjà au boulot à préparer le
futur des Filles électriques. Cette édition a prouvé hors de tout doute que le
Festival Voix d’Amériques est un événement majeur, incontournable, d’une grande
qualité artistique, d’une profonde intégrité, aimé du public et des artistes. Il faut
maintenant que notre financement soit à la hauteur de notre engagement envers la
communauté et que nous ayons les moyens de nous développer. Ce qui signifie en bref:
pouvoir enfin engager un directeur administratif! Nous le méritons, non? Et nous
partons dès maintenant en mission et nous allons cogner à toutes les portes. Coucou
c’est D. Kimm!!!
Bon printemps à tous, tenez-moi au courant de vos projets et de vos réflexions. Ça
m’intéresse.
D. Kimm
Directrice générale et artistique
Le FVA se fait VOIR!
Nouvelle rédigée le jeudi 10 mars 2011
Hiiiiiiiiiii! Ça commence demain. J’espère que ce n’est pas une minuscule petite
tempête de neige qui va vous empêcher de venir brûler avec nous au spectacle de Melissa Auf der Maur. À 10$ le
billet, vous pouvez même vous offrir un taxi!
Aujourd’hui nous rayonnons de partout et ça fait vraiment plaisir de célébrer avec
éclat ce 10e anniversaire. Merci au journal Voir pour cette surprenante
Une. Ne manquez pas de ramasser une copie si vous voulez garder un souvenir de
D. Kimm en robe
de mariée accompagnée de Louise
Beaudoin partageant le divan avec un Éric
Bernier androgyne et provocant et un Michel
Faubert rocker! C’est toute la diversité du Festival que nous avons voulu
illustrer et c’est un hommage à tous les artistes singuliers et différents qui sont
passés par Voix d’Amériques. Un grand merci à Voir pour avoir soufflé les bougies
avec nous. Vous pourrez voir un reportage sur le FVA et cette séance photo épique à
l’émission Voir ce soir à Télé Québec ou sur le web. C’est rigolo. Un gros merci à
mes amis du Marché Saint-Michel pour leur accueil.
Et j’en profite pour remercier notre Chantal Guy nationale pour ses bons mots sur
le FVA dans La Presse et à tous les médias qui nous aident à faire connaître nos
artistes. On sait que c’est pas toujours évident de parler de ce qui est inclassable,
authentique et indocile et il faut trouver les mots pour le dire. Ça fait plaisir de
sentir que la vitalité des artistes de l’underground (c.a.d. interdisciplinaires,
indépendants, atypiques,) est ainsi célébrée. Qu’on se le dise: Montréal est une
ville multiple, différente, avec une façon de faire unique et elle vibre à cause de
ses GROS et PETITS Festivals!
Est-ce qu’il reste encore des billets?
Mais oui voyons! Nous avons deux spectacles à La Tulipe et c’est grand et nous
pouvons accueillir tout le monde. Par contre n’attendez pas à la dernière minute, et
surtout n’attendez pas de vous faire dire que c’est bon pour acheter vos billets pour
le Combat contre la langue de bois et le
Cabaret DADA. Vous le savez, c’est
toujours bon! Depuis hier nous répétons d’ailleurs les classiques numéros de freak
show avec Laszlo
Kolozsy et je peux vous certifier que c’est très intense de travailler
avec de si beaux décors et accessoires qui ont une histoire. Juste pour voir ça, ça
vaut le déplacement. Et je vous annonce qu’on m’a nommée volontaire pour le
spectaculaire numéro de la chaise électrique… et j’espère que ce ne sera pas mon
«final act»!
D. Kimm, électriquement vôtre