Billets doux

Marcel Pomerlo

10 ANS!
10 ANS À ENTENDRE DES VOIX
CE N’EST PAS RIEN! VOUS ÊTES
FOLLES, LES FILLES ÉLECTRIQUES
OU QUOI? OUI, FOLLES C’EST SÛR!
FOLLES
DES MOTS
DES VOIX PUISSANTES
DES LUNES D’HIVER
DES DOUX DÉLIRES PRINTANIERS
DES JOUTES VERBALES ET PASSIONNÉES
DES MÉLODIES GRAVES ET GROTESQUES
DES CHANTS POÉTIQUES ET AMOUREUX
DES ENVOLÉES LUDIQUES, DES DANSES
DÉBILES ET LASCIVES
ET DES PRISES DE PAROLE VIRILES QUI SE
TERMINENT EN BAISERS ARDENTS AU LEVÉ
DU JOUR

J’AI ÉTÉ L’UN DE VOS "JOLIS GARÇONS" DE LA SALA ROSSA ET OUI, VOS NUITS ENCHANTERESSES SONT AUSSI BELLES QUE VOS JOURS.

POÉSIE. AMOUR. LIBERTÉ.

POUR TOUTES CES FOLIES
BRAVO ET LONGUE, LONGUE VIE…
QUE JAMAIS LA FOLIE NE VOUS QUITTE,
DE GRÂCE
PUISQUE C’EST CONTAGIEUX!

Helen Fotopulos

Membre du comité exécutif de la Ville — Responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine

Je suis émue et touchée d’associer mes mots et ma voix au FVA qui en diffuse tant depuis maintenant dix ans! Ce festival fait une place d’honneur à la création et à la liberté d’expression en invitant à l’expérimentation, à l’audace et au risque.

C’est une fierté de pouvoir constater qu’à Montréal, il y a des tribunes éclatées pour des voix différentes, exclues et diversifiés ainsi qu’une scène pour valoriser des textes de caractère.

Place à l’art, au métissage et à l’engagement!

Christine Germain

Février 2003 — Hommage à Patrice Desbiens. Une Sala Rossa bondée. Une brochette impressionnante d’artistes invités pour célébrer les mots de Patrice. J’ai pris le micro et j’ai lu — Timmins — accompagnée par la guitare magique de René Lussier. «Quand j’étais à Timmins/Il y a très longtemps/le train partait toujours sans moi/prenait mes bagages/et me laissait seul/debout sous le ciel gris/comme un feu avec une jambe de bois. (…) Quand j’étais à Timmins/Il y a très longtemps/ je rêvais de devenir mécanicien de l’univers / de me mêler de mes affaires/comme le gars au garage qui veut rien savoir mais sais tout.». Le souvenir de cette performance au FVA est vif et électrique. Je garde en ma mémoire précieusement, les yeux émus de Patrice, heureux et comblé par une fête poétique: vertigineuse et belle. Christine Germain- Février 2011

Kim Doré et Jean-François Poupart

Le FVA c’est, sur la scène littéraire montréalaise, le printemps avant le temps; effervescence et nouveauté, dérapages et décharges d’électricité comme le ying du yang de la facture d’Hydro de février. Donnez-lui une chance, il vous le rendra cent fois.

Kim et Jean-François
Poètes de brousse

André Lemelin, fondateur du Festival Voix d’Amériques

J’ai toujours dit que la vie sans rêves était synonyme de torpeur. Alors, j’ai rêvé et rêverai jusqu’à mon dernier souffle et, qui sait, peut-être encore après? J’ai rêvé (et co-rêvé) la revue Stop, la revue Exit, les Éditions Planète rebelle, le journal Lectures, Les Dimanches du conte, le Festival de conte de Bouche à Oreille, quoifaireaujourdhui.com, etc. etc. etc.

Certains de mes rêves se sont dissipés; d’autres brûlent toujours d’un feu ardent; d’autres encore ont pris un envol formidable entre de nouvelles mains. Le Festival Voix d’Amériques appartient au dernier groupe. En 2002, lorsque j’ai mis sur pied le festival, c’était une superbe rencontre où on pouvait «voir sur une même scène des artistes ayant une passion commune: Les mots!».

L’année d’après, D. Kimm en prenait les rênes et, aussitôt, le FVA, relancé, remodelé et revivifié par sa résolue directrice s’est imposé comme un événement incontournable, encourageant l’audace, l’expérimentation et l’interdisciplinarité tout en brisant les murs entre les langues, les genres, les couleurs, les statuts… Le FVA est dès lors devenu à l’image de D. Kimm: engagé et incarné. Je lève mon chapeau et réclame: «longue vie!».

Chloé Sainte-Marie, invitée d’honneur FVA 2005

En 2005, j’étais l’invitée d’honneur du Festival. Pour l’occasion, j’ai demandé à des aidantes de témoigner sur scène, moi à leur côté. Il s’agissait d’une idée spontanée et inattendue, comme seul le Festival Voix d’Amérique sait les recevoir! Et les aidantes ont pris la parole…

Elles ont dit je. Elles ont dit nous. Voilà la possibilité qu’offre le Festival Voix d’Amérique: une voix pour dire moi et l’autre. Puisqu’il y aura toujours à dire, je sais que la durée de vie du Festival sera longue!

Bonne longévité!

Richard Desjardins, invité d’honneur FVA 2007

L’Amérique. Du nom d’Amerigo Vespucci. Un honnête conquistador ordinaire crosseur comme bien d’autres. Et puis des frontières tracées par des circonstances tellement aléatoires. Et puis nous, là, filles et fils de toute cette histoire. Et mon cœur qui ne bat que pour ça.